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études-coloniales
8 février 2007

compte rendu du livre de J. Marseille par Paul Bairoch


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compte rendu du livre de J. Marseille

par Paul Bairoch (1988)

 

Marseille_1984_couvLe livre de Jacques Marseille a pour but essentiel de verser le dossier du colonialisme français aux controverses sur le bilan sur le bilan économique du colonialisme. Contribution importante tant en raison de la valeur du travail effectué par l'auteur que du très large intérêt suscité par la question de la contribution (positive ou négative) du colonialisme au processus du développement économique des sociétés industrialisées occidentales. Cette interrogation, qui devrait être surtout "scientifique", est trop souvent encombrée d'idées préconçues, et souffre d'un vide quasi complet d'analyses empiriques. En général, le schéma explicatif simpliste s'articule sur les deux affirmations suivantes : étant donné que, pratiquement, toutes les puissances industrielles ont "cherché" à se doter d'un empire colonial, c'est que celui-ci devait être forcément bénéfique pour leur économie et, surtout, pour leurs industries ; étant donné que le futur Tiers-Monde a pâti économiquement de la colonisation, l'autre partenaire devait nécessairement en avoir retiré des bénéfices.

Bien sûr, même en l'absence d'études empiriques approfondies, il était aisé d'entrevoir les failles de cettebairoch_tiers_monde_couv double assertion. Et nous-même, dans notre livre Le Tiers-Monde dans l'impasse, nous faisions remarquer que les bénéfices retirés par l'Occident de cette aventure coloniale ont été très faibles et sans commune mesure avec les dommages qu'elle a occasionnés. Paradoxalement, on peut presque conclure, d'une analyse empirique de ce problème, qu'il n'y a pas eu de réel bénéfice sur le plan macro-économique pour les divers pays possédant un empire colonial (p. 158).

Mais pour trancher tant soit peu valablement il faudrait disposer d'une série d'études sur les "coûts-bénéfices" économiques du colonialisme pour chaque puissance coloniale. Dans cette perspective, la thèse de Jacques Marseille constitue un apport primordial sur le cas français. Le livre, qui est une "version allégée d'une thèse de doctorat d'État soutenue à la Sorbonne" en 1984, comporte trois parties : Mythes et réalités du bilan colonial ; Redéploiement ou protectionnisme ; À la recherche de l'État. C'est la première partie qui nous a le plus retenu (elle représente d'ailleurs la moitié du texte proprement dit).

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mythes et réalité du bilan colonial...

Jacques Marseille a l'art de présenter avec élégance et simplicité des problèmes techniques parfois complexes. La tentative d'établissement du bilan global se fait essentiellement à travers le commerce extérieur et l'investissement international. Avant de présenter les principales conclusions de cette partie clé, signalons la très intéressante idée d'élaboration d'indices des termes des échanges reflétant la structure des activités socio-économiques de l'Algérie : indigènes, colons et sociétés minières.

Les conclusions essentielles ? Nous avons déjà évoqué les mythes, voyons donc les réalités. Pour Jacques Marseille il faut distinguer la période 1880-1930 de celle de 1930 à 1960. "Jusqu'en 1930, le marché colonial assurait le débouché qu'exigeaient les branches alors motrices de la croissance" (p. 155). "À partir des années 1930, par contre, le marché colonial, en assurant la survie de ces branches désormais déclinantes, semble entraver l'émergence de nouveaux secteurs..." (p. 156). Ces constatations sont étayées par de très nombreuses analyses statistiques.

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Casablanca (Maroc), Bourse du Commerce

 

Le problème qui, à notre avis, subsiste - et que, convenons-en, il aurait été difficile de résoudre, même dans le cadre d'une vaste thèse - est de déterminer le véritable impact de l'évolution positive des exportations françaises vers l'empire dans la période 1890-1930. Il est déjà très difficile d'évaluer, pour les périodes antérieures à 1930, pour chaque secteur, la part exportée. Or, cela est évidemment primordial : l'impact est très différent pour un produit dont 90% des exportations sont destinées aux colonies mais dont les exportations totales ne représentent que 5% de la production, et pour un produit dont les colonies n'absorbent que 35% des exportations mais dont la part exportée de la production représente 75%. Dans le premier cas les colonies n'absorbent que 4% de la production, dans le second cas 20%. À cela s'ajoute le problème de la "profitabilité" qui peut être différente entre marché national et exportations. Et cette "profitabilité" n'est pas nécessairement supérieure pour les exportations qui impliquent souvent un coût additionnel ; mais ces exportations peuvent parfois permettre aux entreprises de mieux couvrir les coûts fixes.

La deuxième partie s'article autour de la crise de 1929. Il s'agit de voir les origines de ce qui constitue le second but principal du livre de Jacques Marseille : à savoir "comment la France a-t-elle pu divorcer d'un empire colonial qui représentait dans les années 1950 plus du tiers de ses échanges commerciaux et la quasi-totalité de se sinvestissements extérieurs ?" (p. 15). La crise de 1929 va entraîner une pression des industriels en faveur d'un protectionnisme qui non seulement réduirait les importations en France, mais également les importations de produits non français dans les colonies, permettant ainsi à celles-ci d'absorber plus de produits industriels français. Cette pression aboutira rapidement ; elle est bien illustrée par le cas de l'industrie automobile dont les exportations vers l'empire ont représenté en moyenne 25,6% des exportations dans les années 1922-29 et 50,7% dans les années 1930-35, quand, en même temps, la part de la production exportée passait de 27,3% à 12,8%.

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Casablanca (Maroc), Bourse du Commerce

 

Les années 1930 voient tout un bouillonnement d'idées sur les stratétgies à développer dans les colonies. La première est celle, déjà signalée, du protectionnisme combiné avec des mesures conduisant à une augmentation du niveau de vie des colonies, afin que celles-ci puissent absorber plus de produits manufacturés français (l'augmentation du niveau de vie se réalisant à travers des prix plus rémunérateurs des produits exportés par les colonies). Position attaquée par les milieux liés au commerce des produits bruts des colonies, notamment les commerçants marseillais qui arguèrent que cette politique "limiterait l'activité de la France à la satisfaction des besoins d'une centaine de millions d'individus dont plus de la moitié en est au stade de civilisation la plus primitive et ne pouvant avant des temps fort longs avoir une consommation égale à celle des pays aux marchés desquels on renonce" (p. 231).

Une autre stratégie est celle que Jacques Marseille qualifie, à juste titre, d'anticipatrice : l'industrialisation des colonies, et notamment de l'Indochine. Cette thèse était surtout défendue par Paul Bernard, politicien et admlnistrateur de la Société financière française et coloniale, qui voyait dans l'industrialisation des colonies "une stratétgie au service de la puissance française" (p. 249), car, à terme, elle créerait plus d'emplois (en France) qu'elle n'en supprimerait. Il invoque, à l'appui de sa thèse, l'exemple britannique où l'industrialisation de l'Inde avait entraîné, selon lui, une demande accrue de biens d'équipements compensant le recul des autres exportations. Finalement, ce fut la première solution (protectionnisme et prix favorable) qui l'emporta.

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Conakry (Guinée), avenue du Commerce et douane

 

Mais, face à ces positions, il y a encore l'État - c'est l'objet de la troisième partie ; un État qui, de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle "se voit chargé par les milieux d'affaires d'assurer la charge de l'empire, d'imposer le travail aux indigènes, de fournir les moyens financiers aux grands établissements de crédit" (p. 283), bref, d'un rôle croissant. Et Jacques Marseille de se demander si le terrain colonial "n'a pas été le lieu privilégié d'une collaboration étroite entre pouvoirs publics et intérêts privés" (p. 283). La conclusion nefonds_marius_moutet_1 peut être que nuancée, car l'État c'est aussi unee succession de gouvernements, et des partis qui n'ont pas même de continuité dans leur politique coloniale. C'est ainsi que le Front Populaire, qui fut le premier à trancher sur le débat de l'industrialisation de l'Indochine, opta en définitive et paradoxalement pour la complémentarité. Ainsi, Marius Moutet [ci-contre], ministre socialiste des colonies déclarait qu'il fallait "un aménagement satisfaisant de l'économie franco-coloniale, par le privilège réservé aux produits coloniaux dans la métropole, pour garantir un juste prix au producteur et lui permettre de quitter sa vie misérable des races nues et, en contrepartie, assurer aux produits industriels métropolitains un traitement privilégié dans les colonies" (p. 335).

Il est vrai que nécessité fait loi, et les nécessités économiques de la France de 1937 étaient Albert_Sarrautpressantes. Il est vrai aussi que si un député socialiste en 1937 parle de "races nues", en 1933 un autre ministre des colonies, non socialiste lui, (Albert Sarraut) [ci-contre], défendant un projet de loi, parle du "noir, un homme à réflexes lents", de "civilisé primitif" (p. 290). Paradoxe encore, c'est à l'intérieur du gouvernement de Vichy que l'on rencontrera des partisans convaincus de la thèse de l'industrialisation. Paradoxe toujours : en janvier 1944, le député communiste Mercier déclarait "qu'il fallait souder à la Métropole l'ensemble de toutes les colonies" (p. 371). Il est vrai que, lors d'un sondage effectué en 1949 par l'I.N.S.E.E., 81% des personnes interrogées "pensaient que la France avait intérêt à avoir des colonies" (p. 372).

 

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Dakar (Sénégal), Chambre du Commerce

 

Enfin, dernier paradoxe : "En 1954, Pierre Mendès-France avait été le premier à dire qu'entre l'Indochine et le redressement économique de la France, il fallait choisir. Il faudra toutefois attendre l'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle pour que s'imposent les thèses de ceux qui pensaient que la France ne pouvaient appartenir en même temps à deux marchés communs, l'un avec l'Europe, l'autre avec l'outre-mer" (p. 373). Paradoxe oui, mais pas contradictions fondamentales dans ce dernier cas, car l'histoire de ce divorce est, pour ainsi dire, l'histoire d'un divorce par consentement mutuel.

Citons encore une fois Jacques Marseille : "la décolonisation n'avait causé aucun dommage au capitalisme français (...) apparemment même, elle avait été l'une des conditions et l'accompagnement logique de sa modernisation" (p. 15). Ce livre riche, qui est donc largement l'histoire d'un divorce entre le capitalisme français et le colonialisme, est aussi un peu l'histoire d'un chercheur avec les stéréotypes d'une analyse trop simpliste des problèmes coloniaux, qui lui a permis, ainsi qu'il l'écrit, "de découvrir une évidence que mes a priori m'avaient masquée" (p. 15).

bairoch_photo

 

 

 

Paul BAIROCH
Annales. ESC, 1988, vol. 43, n° 1, p. 144-147

Marseille_1984_couv

 

- Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français. Histoire d'un divorce, Albin Michel, 1984 ; rééd. Points-Seuil, 1989 ; rééd. Albin Michel, 2005

 

Marseille_Points_Seuil_couv          Empire_Colo



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Commentaires
P
flambée des prix des denrées de première nécessité - riz, huile, lait, savon, carburants - provoque des troubles sociaux dans plusieurs pays d'Afrique. Après le Cameroun, le Burkina Faso et le Sénégal, des manifestations sporadiques contre "la vie chère" ont opposé, lundi 31 mars à Abidjan (Côte d'Ivoire), plusieurs centaines de personnes aux forces anti-émeutes qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. "On a faim ! Gbagbo (le président de la République) n'a qu'à diminuer ! (les prix)", ont scandé des manifestants qui ont dressé des barricades et brûlé des pneus sur l'autoroute traversant le quartier populaire de Yopougon, pourtant considéré comme un fief du pouvoir. Une dizaine de personnes ont été blessées et la police a saisi des cassettes dans les locaux d'une chaîne de télévision locale qui diffusait des images de son intervention.<br /> <br /> LE MONDE 2AVRIL;<br /> <br /> emeute de la faim au mexique, mali senegal,burkina fasso,egypte,algerie,les prix des cereales n'en finissent plus de monter,dans quelques mois ce sera le maghreb tout entier....
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P
Né en France, élevé dans la tradition musulmane, le jeune homme âgé de 26 ans a rejoint les quelques centaines de musulmans qui, plus ou moins ouvertement, se convertissent chaque année au christianisme, embrassant la religion catholique ou protestante. Lui affiche ses convictions avec militantisme. Désapprobateurs, son père et ses demi-frères et soeurs lui reprochent d'avoir "renié sa culture". Sa mère "a du mal à comprendre" mais "l'accepte" et l'accompagne parfois à des rencontres avec des chrétiens. Certains de ses anciens amis l'accusent d'apostasie et ne lui parlent plus.<br /> <br /> LE MONDE 2AVRIL 2008<br /> L'APOSTASIE OU LA CONDAMNATION DE LA HAINE ET A LA HAINE,LE FOND MEME DE LA DIFFERENCE RACIALE ENTRE EUROPEENS ET MUSULMANS,L'IDEE QUE LA CULTURE DE L'AUTRE EST A CE POINT ETRANGERE A SOI QU'ELLE EN DEVIENT UNE MENACE ET QUE SEUL LE CRIME DE SANG PUISSE DEBARASSER TOUT MUSLMAN DE CETTE" MENACE"...<br /> <br /> N'ALLEZ SURTOUT PAS CHERCHER D'AUTRES RAISONS PR JUSTIFIER LA GUERRE D'ALGERIE....
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P
La présence chrétienne en Algérie ne date pas d’aujourd’hui, elle fait partie de l’histoire de notre nation. Des noms célèbres de l’Eglise ont marqué l’histoire de cette dernière. Doit-on nier cette partie de nous ? Doit-on l’extirper de nos manuels scolaires, de nos têtes pour satisfaire une minorité qui ne parvient pas à regarder et à assumer toutes les racines historiques de cette partie du monde. Pendant la guerre de Libération, combien de prêtres ont-ils pris position pour l’indépendance de notre pays ? A-t-on oublié le combat mené par le Témoignage Chrétien contre la torture en Algérie ? Chrétiens et communistes du monde ont participé de près ou de loin à l’indépendance de notre pays<br /> <br /> extrait d'une pauvre fille d'intellectuelle algerienne sur la repression des cultes(chretiens) et la liberte d'expression en algerie...<br /> Mardi 1er avril 2008 ldh<br /> <br /> 1°cet appel est reste lettre morte dans l'opinion publique algerienne,les intellectuels algeriens journalistesecrivians et autres...<br /> 2°ce qui met bien en evidence tout l'heritage colonial et sa richesse occidentale durant le temps "beni des colonies" mais surtout la regression civlisationnelle que la culture arabe a produit au point d'en emouvoir une elite qui hier etait plus arabe que Nacer et Boumedienne et aujourd'hui plus française que Jeanne d'Arc<br /> 3°il ne s'agit pas de l'eglise de france collaborationniste des crimes des arabes avant et apres l'independance comme Mohamed Duval et Mohamed Tessier,mais des eglises protestantes(de courant evanglique americain dontle chef(hugh johnson president de l'EPA vient d'etre banni au seul motif que celui ci n'a pas respecte le contrat de silence et de compliocite d'avec le regime...Amen;;it missa est!
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P
LE LIVRE DE JACQUES MARSEILLES,et sa critique(qui souhaite une contradiction pertinente pr en devitalliser la these)est le type meme de faux debat et d'impasse qui reduisent les perpectives d'un jugement de valeur sur la question de la colonisation et de son apport?<br /> Configurer le probleme en termes de quantificateurs economiques et statistiques afin d'evaluer les bienfaits et les mefaits de la colonisation est non seulement une abstraction conceptuelle qui etouffe et tue la verité,mais qui sclerose l'esprit et eloigne d'un debat critique et moderne d'une extreme urgence.<br /> <br /> Combien en millions de dollars et francs or l'apport de la langue française à des millions d'hommes et de femmes enfermes dans des langues dialectales de guardien de chevres??<br /> <br /> Combien en millions de dollars le decloisonnement du maghreb hors de sa matrice orientale et arabe pr en faire un rivage de la mediterranne occidentale(voir l'irlande et son entrée dans l'UE en 1980 son bond economique et l'evolution sexuelle de ses femmes veritable terre sicilienne ou le divorce etait interdit)<br /> <br /> Combien en millions de dollars l'apport du code civil français <br /> emancipateur de la sexualite des femmes juives et de celles<br /> d'entre les arabes qui ont trangresse le statut personnel? au point le jourde l'independance de refuser de déchirer leur carte d'identite française!<br /> <br /> combien en millions de dollards la fin des guerres sanglantes et vendeta tribales inherentes aux societes africaines anthropologuiquement cannibales de violence,razzias,meurteset viols(combien de vos lecteurs savent que le sida en afrique du sud a été une crise de conscience de blancs pr sauver les population noires retives intellectuellement à l'idee de parler et maitriser leur sexualite)<br /> <br /> Pour avoir une idee crue et brutale de coffre,de ce qu'a ete la colonisation...Demandez vous prquoi les arabes et la bourgeoisie beur homes et femmes parmi les plus distingues des univerisatires medecins,hauts fonctionnaires,industriels journalistes,intellectuels,ecrivains,chercheurs depuis 40ans n'ont jamais imagine mettrent leur talent leur savoir leur culture et langue française à la disposition des ces etats independants comme l'ont fait pendant 130ans la france...<br /> <br /> On prend trop pour argent comptant cet apport civilisationnelle(langue culture etat de droit technologie,pacification,ecole etcc)qui ont modifie les configurations anthopologique de cette region,derriere il y avait des hommes(combien pr un medecin,un instituteur,une infirmiere etc...)<br /> <br /> Ca n'est pas pr rien que les islamistes ont pris le pouvoir dans la rue ou la société aujourd'hui ,cet apport etait à ce point conflictuel qu'il en revet dans les temps modernes une <br /> valeur à nulle autre pareille..<br /> <br /> Aujourd'hui une femme algerienne intellectuelle et ecrivain editee par une maison française et qui n'a aucun scrupule a evoque sa sexualité est considere comme le dernier "must"...<br /> <br /> alors un peu d'humilite....un peu trop façile non!
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G
Bonjour,<br /> Adishatz,<br /> Pourquoi le colonialisme français serait-il seulement pensé en version d'outre-mer ?<br /> Si oui ... expliquez pourquoi ?<br /> Sinon, il serait intéressant de voir si quelques documents furent écrits pour décrire des regrets occitans, catalans, basques, corses, bretons, alsaciens, etc. pour regretter d'avoir collaborer à la construction -en pratique- et à la vérification que le colonialisme français pouvait gérer d'immenses territoires de cette pauvre planète.<br /> Je serais curieux de la réponse. <br /> Merci à vous, bien cordialement.
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